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Comment en est-on arrivé là ?
1
Tout d’abord, il y eut Jules César !
1. POURQUOI NE PARLONS-NOUS PAS UNE LANGUE D’ORIGINE GAULOISE ?
2. POURQUOI JULES CÉSAR EST-IL RESPONSABLE DE NOTRE ORTHOGRAPHE ?
3. POURQUOI PARLONS-NOUS UNE LANGUE LATINE À PARIS ET NON À TUNIS ?
4. POURQUOI LE LATIN EST-IL SI IMPORTANT ?
5. POURQUOI LE MIEL EST-IL DANS LA RUCHE ?
6. POURQUOI LES FRANÇAIS DISENT-ILS « SOIXANTE-DIX » ET LES BELGES « SEPTANTE » ?
7. POURQUOI LES MÈRES ACCOUCHENT-ELLES DANS DES MATERNITÉS ?
8. POURQUOI METTONS-NOUS UN S AU PLURIEL ?
9. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « IL », « LE », « LUI » ?
10. POURQUOI DIT-ON « SIRE » AU ROI ET « MONSIEUR » À TOUT LE MONDE ?
11. POURQUOI LE MOT « CHEF » A-T-IL DEUX SENS ?
12. POURQUOI LE FUTUR ET LE CONDITIONNEL SE CONSTRUISENT-ILS A PARTIR DE L’INFINITIF ?
2
Soyons francs : Clovis et Charlemagne sont, eux aussi, responsables de notre orthographe alambiquée !
13. POURQUOI LES FRANCS N’ONT-ILS PAS IMPOSÉ LEUR LANGUE ?
14. POURQUOI LES FRANCS SONT-ILS, EUX AUSSI, RESPONSABLES DE NOTRE ORTHOGRAPHE ?
15. POURQUOI LES VESPERTILIONES SONT-ELLES DEVENUES DES « SOURIS CHAUVES » ?
16. POURQUOI FAISONS-NOUS DAVANTAGE DE FAUTES A LA FIN DES MOTS ?
17. POURQUOI LE FÉMININ DE « BEAU » EST-IL « BELLE » ?
18. POURQUOI HÉSITONS-NOUS ENTRE O, AU ET EAU ?
19. POURQUOI PRONONÇONS-NOUS DIFFÉREMMENT LES CH DE « CHEVAL » ET DE « PSYCHOLOGIE » ?
20. POURQUOI NE PRONONÇONS-NOUS PAS TOUS LES G DE LA MÊME MANIÈRE ?
21. POURQUOI PRONONCONS-NOUS SEGOND ?
22. POURQUOI ÉCRIT-ON « ŒUF » ET « FEU » ?
23. POURQUOI MA BELLE-MÈRE M’ACCUEILLE-T-ELLE SUR LE SEUIL ?
24. POURQUOI LORSQUE LA LANGUE SE COMPLIQUE, Y A-T-IL TOUJOURS UN E QUI TRAÎNE ?
25. POURQUOI METTONS-NOUS UN Y À NOS YEUX ?
26. POURQUOI ASPIRONS-NOUS CERTAINS H ET PAS D’AUTRES ?
27. POURQUOI LES LATINISTES SE TROMPENT-ILS SUR LA GRAPHIE D’« ESCLAVE » ?
28. POURQUOI LE VERBE « ALLER » EST-IL SI DIFFICILE ?
29. POURQUOI DISTINGUONS-NOUS « NOTRE » DE « NÔTRE » ?
30. POURQUOI NE SONT-CE PAS NOS INFORMATICIENS QUI ONT INVENTÉ LE & ; ?
31. POURQUOI DISONS-NOUS « DES CHEVAUX » MAIS « DES FESTIVALS » ?
3
Ne le répétons pas ! Mais il paraît que les juristes ont snobé les troubadours !
32. POURQUOI DISONS-NOUS « LANGUE D’OC » ET « LANGUE D’OÏL » ?
33. POURQUOI DISONS-NOUS QUE L’ÉCRITURE DES JURISTES REMPLACE CELLE DES TROUBADOURS ?
34. POURQUOI LES JURISTES DE SAINT LOUIS SONT-ILS À CE POINT FASCINÉS PAR LE LATIN ?
35. POURQUOI LEURS MANUSCRITS NE RESPECTENT-ILS PAS LA COUPURE DES MOTS ?
36. POURQUOI AVONS-NOUS DU MAL À LIRE LES ORIGINAUX ÉCRITS AVANT LE XVIIIe SIÈCLE ?
37. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « CHANSON », « FORCENÉ » ET « JE BATS » ?
38. POURQUOI METTONS-NOUS TOUJOURS UN S À « TU » ET NON À « JE » ?
39. POURQUOI LA TROISIÈME PERSONNE PREND-ELLE UN T AU SINGULIER ET NT AU PLURIEL ?
40. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « VOUS NE MARCHEZ PAS ASSEZ VITE » ?
41. POURQUOI METTONS-NOUS PARFOIS UN X OÙ IL EÛT ÉTÉ PLUS SIMPLE DE METTRE UN S ?
42. POURQUOI BEAUCOUP DE NOS MOTS SE TERMINENT-ILS PAR UNE LETTRE À HAMPE ?
43. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « AUJOURD’HUI » ?
44. POURQUOI FINISSONS-NOUS CERTAINS MOTS PAR G ?
45. POURQUOI NE PRONONCONS-NOUS PAS LE P DE « BAPTÊME » ?
46. POURQUOI METTONS-NOUS UN H À « HUIT » ?
47. POURQUOI LA COULEUR VERTE A-T-ELLE FAILLI NOUS RENDRE CHÈVRE ?
48. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « QUANT » ET « QUAND » ?
49. POURQUOI AVONS-NOUS FAILLI METTRE UN M AU PRONOM « ON » ?
50. POURQUOI DÈS NOTRE ENFANCE DEVONS-NOUS DISTINGUER « POISON » ET « POISSON » ?
51. POURQUOI NOS JURISTES DÉTESTENT-ILS LES HOMONYMES ?
52. POURQUOI DEVONS-NOUS DISTINGUER « COMPTER » ET « CONTER » ?
53. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « EXEMPLE » ET « SOIXANTE » ?
54. POURQUOI METTONS-NOUS PARFOIS AI LÀ OU UN É SUFFIRAIT ?
55. POURQUOI DISONS-NOUS « UN RAPT » ?
56. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « AUTOMNE » ?
57. POURQUOI METTONS-NOUS UN C À « ACQUÉRIR » ET À LA FEMME « GRECQUE » ?
58. POURQUOI N’ÉCRIVONS-NOUS PAS KI OU KE ?
59. POURQUOI NOS CHIFFRES S’ÉCRIVENT-ILS AINSI ?
60. POURQUOI DISONS-NOUS « LA BANDE A BONNOT » ?
4
Au XVIe siècle, imprimeurs, auteurs et grammairiens entrent en scène
61. POURQUOI LES IMPRIMEURS ONT-ILS JOUÉ UN GRAND RÔLE ?
62. POURQUOI SONT-CE LES IMPRIMEURS QUI PROMEUVENT LES ACCENTS ?
63. POURQUOI L’ORTHOGRAPHE DES IMPRIMEURS A-T-ELLE MIS TANT DE TEMPS À TRIOMPHER ?
64. POURQUOI NE PRONONÇONS-NOUS PAS LE L DE « SOURCIL » ?
65. POURQUOI HÉSITONS-NOUS SUR L’ORTHOGRAPHE DE « GAIEMENT » ?
66. POURQUOI DISONS-NOUS « JE PEUX » ET « NOUS POUVONS » ?
67. POURQUOI DISONS-NOUS « JE M’ASSIEDS » ET « JE M’ASSOIS ?
68. POURQUOI AVONS-NOUS DU MAL À BIEN PRONONCER LE MOT « FIENTE » ?
69. POURQUOI AVONS-NOUS DU MAL À ÉCRIRE « FAVORI » AU MASCULIN ?
70. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS PARFOIS DES TH ET PH ?
71. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « JE PHOTOGRAPHIE CE FANTÔME » ?
72. POURQUOI « BLÉ » ET « PIED » ?
73. POURQUOI ROBERT ESTIENNE EST-IL SI MÉCONNU ?
74. POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN D’UNE CÉDILLE ?
75. POURQUOI LES ANGLAIS ONT-ILS ÉTÉ NOS PREMIERS GRAMMAIRIENS ?
76. POURQUOI PRONONÇONS-NOUS PAREILLEMENT « IL EST » ET « FORÊT » ?
77. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « PAON » ET « AOÛT » ?
78. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS DIFFÉREMMENT EN ET AN ?
79. POURQUOI DEVONS-NOUS DISTINGUER « PENSER » ET « PANSER » ?
80. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS PARFOIS EIN ET PARFOIS AIN ?
81. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « HONNEUR » ET « HONORER » ?
82. POURQUOI SOUFFRONS-NOUS QUAND NOUS DEVONS APPELER QUELQU’UN ?
83. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « BOURSE » ET « SOURCE » ?
84. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « PRUDENCE » ET « OFFENSE » ?
85. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS : « CHER PSYCHOLOGUE, IL Y A PEU DE CHANCES QUE NOUS VOUS SOURIIONS » ?
86. POURQUOI LE VERBE « AVOIR » AURAIT-IL PU ÊTRE PIRE ?
87. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « DOUCEÂTRE » ?
88. POURQUOI « TOUT » PERD-IL SON T AU PLURIEL ?
89. POURQUOI NE PRONONÇONS-NOUS PAS LE I DE « OIGNON » ?
90. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « CAR » ?
91. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « LEGS » ?
92. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « METS » ?
93. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « QUATRE CAILLES » ?
94. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « POIDS » ?
95. POURQUOI L’ORTHOGRAPHE N’A-T-ELLE PAS ÉTÉ SIMPLIFIÉE AU XVIe SIÈCLE ?
5
Au XVIIe siècle, l’Académie entreprend de mettre un peu d’ordre dans le chaos
96. POURQUOI NOS ÉCOLIERS ENVIERAIENT-ILS L’ORTHOGRAPHE DES AUTEURS DU XVIIe SIÈCLE ?
97. POURQUOI EN VOULONS-NOUS À L’ACADÉMIE ?
98. POURQUOI HÉSITONS-NOUS SUR LE PLURIEL DE « GRAND-MÈRE » ?
99. POURQUOI FAISONS-NOUS SOUVENT UNE FAUTE A « GENTIMENT » ?
100. POURQUOI CONFONDONS-NOUS L’INFINITIF ET LE PARTICIPE PASSÉ DES VERBES EN ER ?
101. POURQUOI NE PRONONCONS-NOUS PAS TOUS LES « TOUS » DE LA MÊME MANIÈRE ?
102. POURQUOI DISONS-NOUS « CHAIRE » ET « CHAISE » ?
103. POURQUOI HÉSITONS-NOUS ENTRE LE MASCULIN ET LE FÉMININ ?
104. POURQUOI N’AVONS-NOUS PAS RECONNU QUE LES PRÉCIEUSES AVAIENT RAISON ?
105. POURQUOI LA LANGUE FRANÇAISE EST-ELLE MACHISTE ?
106. POURQUOI « FOND » ET « FONDS » ?
107. POURQUOI DISONS-NOUS « JE CUEILLERAI » ?
108. POURQUOI METTONS-NOUS UN X À « CHOIX » ET À « PRIX » ?
109. POURQUOI METTONS-NOUS UN ACCENT GRAVE SUR LE A ET NON UN AIGU ?
110. POURQUOI N’AVONS-NOUS PAS PU SIMPLIFIER L’ORTHOGRAPHE AU XVIIe SIÈCLE ?
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Au XVIIIe siècle, rien ne va plus
111. POURQUOI NE PRONONÇONS-NOUS PAS LE R DE « MONSIEUR » ?
112. POURQUOI DISONS-NOUS « J’AIME LA BEAUTÉ INTÉRIEURE DE CETTE MENTEUSE » ?
113. POURQUOI LE PRÉNOM FRANÇOIS NE SE DIT-IL PAS « FRANÇAIS » ?
114. POURQUOI VIVONS-NOUS EN DÉMOCRATIE ?
115. POURQUOI METTONS-NOUS UN H À « RHUME » ?
116. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS PARFOIS ÁTRE ET PARFOIS ATRE ?
117. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « CLUB » ?
118. POURQUOI DISONS-NOUS « JE N’AI PAS L’HEUR DE LUI PLAIRE » ?
119. POURQUOI MÊME LES MAITRES ÈS LETTRES HÉSITENT-ILS SUR « VIS-A-VIS » ET « FAIRE BONNE CHÈRE » ?
120. POURQUOI « QUOIQUE » ET « QUOI QUE » NOUS ENNUIENT-ILS ?
121. POURQUOI METTONS-NOUS PARFOIS É ALORS QUE NOUS PRONONÇONS È ?
122. POURQUOI AVONS-NOUS EU BESOIN D’UN CHAPEAU ?
123. POURQUOI ÉCRIVONS-NOUS « EU » ET « GAGEURE » ?
124. POURQUOI LE J ET LE V SUIVENT-ILS LE I ET LE U DANS L’ALPHABET ?
125. POURQUOI N’AVONS-NOUS PAS VRAIMENT SIMPLIFIÉ L’ORTHOGRAPHE AU XVIIIe SIÈCLE ?
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Comment l’orthographe est devenue officielle ?
126. POURQUOI FRANÇOIS DE CLOSETS ESTIME-T-IL QUE LES FRANÇAIS ONT GAGNÉ LEUR LIBERTÉ QUAND LE FRANÇAIS A PERDU LA SIENNE ?
127. POURQUOI NE METTONS-NOUS PAS D’ACCENT À A PRIORI, A FORTIORI, A POSTERIORI ET A CONTRARIO ?
128. POURQUOI PRONONÇONS-NOUS LE T DE « SEPT » ?
129. POURQUOI « DISSOUS » ET « ABSOUS » S’ACHÈVENT-ILS EN S ?
130. POURQUOI LE MOT « CLÉ » A-T-IL DEUX ORTHOGRAPHES ?
131. POURQUOI POLÉMIQUONS-NOUS SUR « NÉNUPHAR » ?
132. POURQUOI « COURIR » PREND-IL DEUX R AU FUTUR ?
133. POURQUOI DISONS-NOUS « AVION » LÀ OU LES ANGLAIS DISENT AIRPLANE ?
134. POURQUOI LA STATION DE MÉTRO BIENVENÜE PREND-ELLE UN TRÉMA SUR LE U ?
135. POURQUOI HÉSITONS-NOUS SUR LES TRAITS D’UNION ?
136. POURQUOI LES PARTICIPES PASSÉS ?
137. POURQUOI N’AVONS-NOUS PAS PU SIMPLIFIER L’ORTHOGRAPHE AU XIXe SIÈCLE ?
Conclusion
138. POURQUOI NE SIMPLIFIERONS-NOUS JAMAIS L’ORTHOGRAPHE ?
Bibliographie
